TEST / Wiko Rainbow Up 4G, la très bonne surprise à moins de 150 €
Le Wiko Rainbow Up 4G reprend les bases du Rainbow — et du Rainbow 4G —,
avec un écran de 5 pouces en définition HD (1280 x 720 px). C'est un
SoC MediaTek MT6735 qui l'anime, avec ses 4 cœurs ARM Cortex A53
cadencés à 1 GHz. Ces derniers sont soutenus par 1 Go de RAM et un iGPU
Mali-T720. Le stockage interne est ici de 8 Go, extensibles par une
carte microSD de 64 Go maximum. La photo est laissée aux soins d'un
capteur dorsal de 8 Mpx et de son confrère frontal de 5 Mpx. Une
batterie de 2800 mAh vient alimenter le tout et c'est Android 5.1
Lollipop qui se charge de la partie logicielle. Comme son nom l'indique,
et contrairement au premier Rainbow, ce smartphone est compatible 4G
LTE (cat. 4) en plus de la présence du Wi-Fi, du Bluetooth 4.0 et de
deux emplacements SIM.
Ce Wiko Rainbow Up 4G est proposé au tarif indicatif de 149 €.
Ce Wiko Rainbow Up 4G est proposé au tarif indicatif de 149 €.
ERGONOMIE ET DESIGN
Sans devenir un modèle d'esthétisme, le Rainbow Up passe un cran au-dessus de son ainé en termes de design. Avec une coque plus fine (8,35 mm contre 9,3 mm) et surtout plus légère (128 g contre 167 g), la sensation générale est plutôt bonne. Certes, le plastique est roi, mais la finition mate du dos est à la fois agréable en main et à l'œil.
Après plusieurs dizaines de minutes de jeu, la température monte légèrement en surface, mais cela n'est pas gênant, le plastique diminuant la sensation de chaleur.
ECRAN
La dalle IPS HD (1280 x 720 px) de 5 pouces de ce Rainbow Up 4G offre une résolution de 294 ppp. C'est suffisant pour de la vidéo ou du texte sur une page web, bien que le Full HD offre tout de même un confort accru sur ce dernier usage. La lisibilité en plein soleil est assurée par un taux de contraste de 1200:1 et une luminosité maximale de 537 cd/m². Ces résultats sont meilleurs que ceux des Ascend G620S et 50 Diamond.
Colorimétrie
Delta E = 5,9
La colorimétrie est en revanche un peu moins satisfaisante. Le delta E grimpe à 5,9, assez loin de la limite des 3 à partir desquels nous considérons qu'un œil non entrainé ne voit pas de dérive. La température des couleurs atteint 8680 K et se situe donc au-dessus de la norme fixée à 6500 K. Une dérive bleutée est légèrement perceptible dans le blanc. La réactivité de l'afficheur est moyenne (98 ms de retard tactile), légèrement supérieure à la moyenne de notre comparatif. Nous avons mesuré un temps de rémanence correct pour de l'IPS (18 ms).
Globalement, cet écran est loin d'être mauvais, bien qu'il reste encore un peu de travail à Wiko au niveau de la colorimétrie pour réellement prétendre à la note maximale.
INTERFACE ET NAVIGATION
C'est Android 5.1 Lollipop qui fait tourner le Rainbow Up 4G, avec la traditionnelle surcouche de Wiko. Cette dernière n'apporte pas de changement majeur, si ce n'est la disparition du menu d'applications, qui se retrouvent toutes sur les différents écrans d'accueil. L'ambiance graphique est également remaniée par rapport à un Android stock, avec de la couleur... beaucoup de couleur.
On trouve un menu Smart Gesture qui permet d'activer certaines fonctionnalités. Il est possible d'activer/désactiver l'écran en double tapotant la touche tactile centrale, d'éteindre l'écran lorsqu'il est porté à l'oreille ou encore de naviguer dans la galerie d'images sans toucher l'écran.
Le SoC MediaTek MT6735 et ses 4 cœurs A53 à 1 GHz n'éblouissent certes pas par leur puissance, mais le travail fourni est tout à fait correct. La fluidité est ici la norme dans la très grande majorité des usages, et l'unique Go de RAM ne fléchit pas même lorsque beaucoup d'applications sont ouvertes en même temps.
MULTIMÉDIA
C'est peut-être sur cette partie que se situe le seul véritable point faible de ce Wiko. Pour de la vidéo, l'écran de 5 pouces gagnerait légèrement à un passage en Full HD, mais le Rainbow Up 4G s'en sort tout de même honorablement. Il faudra cependant passer à un lecteur tiers pour s'affranchir des limites des formats acceptés.
Vidéo
Audio
Jeux vidéo
PHOTO
Les performances en photo de ce Rainbow Up 4G sont inversement proportionnelles aux attentes que nous avons vis-à-vis d'un smartphone à moins de 150 €. Pour faire court, il est étonnamment bon en photo. Le capteur 8 Mpx produit des clichés qui ne sont, certes, pas les plus détaillés du marché, mais ils ont le mérite d'être homogènes, avec une bonne gestion de la température des couleurs et de l'exposition. La vitesse de capture est tout à fait honorable et la gestion du flash pas loin de l'excellence.
Mais le Rainbow Up 4G n'a pas fini de nous surprendre. En effet, les clichés en pleine lumière sont bons, mais, plus étonnant encore, ceux capturés en basse lumière le sont aussi. Dans ces conditions, il fait mieux que tous ses concurrents à moins de 200 €, même mieux qu'un Sony Xperia Z3 Compact. La gestion du bruit est très bonne et les détails sont bien conservés. S'il fallait faire un reproche, nous pourrions dire que les photos tirent légèrement vers le rouge ; pas de quoi s'inquiéter.
Pour la vidéo, on se limite ici au 720p, mais, encore une fois, la qualité est au rendez-vous. La mesure d'exposition en continu est un peu lente, mais elle a le mérite de ne pas être trop brutale. Les amateurs d'autoportraits seront heureux de découvrir que le capteur de 5 Mpx en façade produit, lui aussi, des clichés de belle qualité et détaillés, même lorsque la lumière vient à manquer.
AUTONOMIE
Pour finir ce test en apothéose, la batterie de 2800 mAh donne entière satisfaction. En usage standard, on atteint la fin de soirée du deuxième jour sans problème. En témoigne notre test d'autonomie sur lequel le Rainbow Up 4G a tenu pas moins de 13h30. Cela le place à seulement 7 minutes du Huawei Ascend Mate 7 et sa batterie de 4100 mAh. Certes le Rainbow profite d'une fiche technique bien moins demandeuse en énergie, mais la performance est bien là. Pour comparer avec un smartphone plus proche, l'Archos 50 Diamond a tenu presque 4 heures de moins. La lecture vidéo en streaming confirme l'endurance solide (8h43). Il faut compter 2h30 pour charger le terminal vide à 100 %.
Le Wiko Rainbow Up 4G côté téléphonie
Comme sur beaucoup de smartphones d'entrée de
gamme, on retrouve ici 2 ports pour cartes SIM fonctionnant en dual standby.
C'est-à-dire que seule une carte peut fonctionner à la fois ;
impossible de recevoir un appel sur l'une et un double appel sur
l'autre. On peut choisir lequel des deux ports reçoit les données
mobiles, l'autre se contentant alors de la voix et des SMS.
En communication, appelant comme appelé s'entendent distinctement et l'accroche au réseau s'est montrée sans faille durant notre utilisation. Le fix GPS se fait en une poignée de secondes.
En communication, appelant comme appelé s'entendent distinctement et l'accroche au réseau s'est montrée sans faille durant notre utilisation. Le fix GPS se fait en une poignée de secondes.
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