PC portable : test de 7 modèles
Si vous êtes un lecteur assidu de Clubic, vous vous souvenez
certainement du test de l'Acer Aspire M3, le premier ultrabook 15,6
pouces du marché. Ajoutez 6 mm en largeur et un peu plus de 3 en
épaisseur, et vous obtenez l'Aspire V5, l'ordinateur portable le plus fin de ce comparatif.
Réduire toutefois cet Aspire V5 à un simple M3 qui
aurait un peu enflé est réducteur : les différences sont plus
nombreuses qu'il n'y parait. Reste qu'au premier coup d'œil, la
ressemblance est frappante, le design très proche, le coloris identique.
Seul le choix des matériaux diffère quelque peu : la coque de l'écran
du M3 était dotée d'un alliage de magnésium et d'aluminium, celle du V5
n'est constituée que de plastique, comme l'ensemble du châssis par
ailleurs.
Un plastique qui nous semble toutefois d'une qualité un peu supérieure à la moyenne de ceux employés sur d'autres portables de ce comparatif et qui présente l'avantage de marquer très peu malgré son coloris noir. Cette différence notable n'empêche cependant pas l'Aspire V5 d'afficher quasiment le même poids sur la balance que son cousin le M3 : avec 2,23 Kg, c'est l'ordinateur portable le plus léger de nos 6 modèles en test. Quant au niveau de la finition, l'Aspire V5 est un cran en dessous de l'ultrabook XL de la marque : le plastique qui se déboîte autour d'un écran qui vibre à chaque mouvement du PC... Tout ça n'est pas franchement rassurant.
De l'écran justement parlons-en : Acer a choisi une dalle brillante très sujette aux reflets. Toutefois, le bilan n'est pas si catastrophique que ça étant donné la qualité relativement correcte de la dalle. Avant calibration, c'est lumineux (256 cd/m²) et contrasté (251:1) malgré des noirs un peu délavés (1,02 cd/m²). La colorimétrie est en revanche très moyenne : nous avons relevé un Delta E moyen à 10,8. Après calibration à 200 cd/m² en revanche, la mesure passe à 0,9, tandis que les noirs reprennent de la vigueur (0,88 cd/m²) pour un contraste qui reste plutôt bon à 227:1. Pour un écran de portable à moins de 600 euros, ces résultats sont tout à fait satisfaisants.
Côté graphique, en plus du HD 3000 qui accompagne le processeur d'Intel, Acer a choisi d'utiliser le GeForce GT 620M de NVIDIA. Une puce dédiée compatible DirectX 11.1, dotée de 96 noyaux CUDA fonctionnant à 625 MHz, et de 1 Go de mémoire DDR3 cadencée à 900 MHz. Une puce graphique qui bénéficie ici de la technologie Optimus du caméléon, prévue pour réduire de façon drastique la consommation de la puce graphique lorsque celle-ci n'est pas utilisée.
Ces deux composants sont épaulés par 4 Go de mémoire vive de type DDR3 fonctionnant à 1 333 MHz alors que sur la partie stockage, Acer s'est montré fort peu généreux : 320 Go seulement pour le Seagate Momentus Thin qui équipe le V5. Là aussi, c'est trop peu... Trop faible également la capacité de la batterie qui, avec ses 36,9 Wh, est la plus faiblement dimensionnée de ce comparatif. Acer a probablement imaginé qu'avec son processeur basse consommation, cette capacité suffirait. Les tests nous démontreront le contraire...
Le reste de l'équipement ne souffre que de deux véritables défauts. La webcam présente sur l'Aspire V5, d'une part, produit des clichés certes dotés de 720 lignes, mais dont la qualité reste très moyenne, particulièrement lorsque l'éclairage est faible. Car même lorsque la lumière est suffisante, le contraste est trop exagéré. Quant aux enceintes de ce portable, elle délivre un son qui fait vibrer le PC à mi-puissance et sature au niveau des voix, malgré la présence de la technologie Dolby Advanced Audio v2 et d'un logiciel permettant un grand nombre de réglages.
Pas de soucis par ailleurs : lecteur de cartes SD et MMC, circuit sans fil compatible Bluetooth 4.0 et Wi-Fi 802.11n, 2 ports USB 2.0 et un troisième en USB 3.0 (dont on apprécie le positionnement à l'avant), prise HDMI, entrée-sortie audio, graveur DVD...
Seule particularité engendrée par la finesse du châssis de cet Aspire V5 : l'absence de port VGA et Ethernet. Heureusement, Acer a prévu un adaptateur idoine pour vous permettre de bénéficier tout de même de ces connectiques. Un choix que nous trouvons pertinent, puisque le Wi-Fi est roi en mobilité et que le port VGA est de moins en moins utilisé.
Peu d'originalité au niveau des raccourcis-clavier : la luminosité et le volume sonore sur les touches directionnelles, l'activation ou la désactivation des circuits sans fil, du touchpad, de la sortie externe ou du son sur les touches de fonction.
En apparence, le touchpad est identique à celui présent sur l'Aspire M3 : les dimensions sont les mêmes et, au passage, les plus généreuses de ce comparatif, notamment en hauteur. Au niveau de la gestion de ce dispositif en revanche, ce ne sont pas les pilotes Elan Smart-Pad qui officient, mais bien le ClickPad de Synaptic. Le résultat reste tout à fait semblable et l'absence de boutons physique ne gène pas, le touchpad étant cliquable sur les 3/4 de sa surface. La gestion du mutlitouch est correcte, sans plus : en plus d'être limitée (pas de geste à 3 doigts, pas de défilement horizontal), une fonction comme le zoom notamment nous semble un peu poussive. La faute au processeur ?
Côté suite logicielle, Acer fournit quelques utilitaires pour certains plutôt utiles. C'est le cas notamment des Acer eRecovery Management et Backup Manager, qui ont pour fonction de créer un disque de restauration, comprenant si besoin est les pilotes pour le premier, afin de réinstaller votre ultrabook avec les paramètres d'usine, alors que le second est un vrai logiciel qui sauvegarde vos fichiers ou l'état de votre système au moment où vous l'exécutez.
L'Acer Updater a également son utilité, puisqu'il vous permet de mettre à jour simplement votre machine sans avoir à vous connecter sur le site d'Acer. A ne pas confondre avec l'Instant Update, qui s'occupe de télécharger vos emails ou de rafraichir une page Web lors de la sortie de mise en veille. Un procédé qui ne fonctionne qu'avec les applications Microsoft que sont Outlook et Internet Explorer.
Notez également la présence plus anecdotique de la suite multimédia clear.fi d'Acer, avec clear.fi media et clear.fi photo, du Cyberlink MediaEspresso, capable de convertir très simplement vos médias.
Présentation
Acer Aspire V5 | |
Caractéristiques techniques | |
Réf. exacte | V5-571G-32364G32Mass |
Ecran - Définition | 15,6 pouces 1 368 x 768 pixels |
Processeur | Core i3-2367M (1,4 GHz) |
Nombre de cœurs | 2 (4 avec HyperThreading) |
Mémoire vive | 4 Go DDR3 1 333 MHz |
Carte graphique |
NVIDIA GT 620M 1 Go |
Stockage | Seagate 320 Go @ 5 400 |
Lecteur optique | Graveur DVD |
Wi-Fi | 802.11 b/g/n (AR5BWB222) |
Bluetooth | 4.0 |
Lecteur de cartes | SD, SDHC, SDXC, MMC |
Connectique PC | 1x USB 3.0, 2x USB 2.0 |
Connectique A/V | HDMI, casque/micro, VGA |
Webcam | 1,3 mégapixel |
Clavier | 106 touches chiclet avec pavé numérique |
Touchpad | 107 x 78 mm multipoint |
OS | Windows 7 Home Premium |
Garantie | 1 an |
Batterie | 4 cellules 36,9 Wh |
Dimensions | 382 x 253 x 23 mm |
Poids |
2,23 Kg |
Un plastique qui nous semble toutefois d'une qualité un peu supérieure à la moyenne de ceux employés sur d'autres portables de ce comparatif et qui présente l'avantage de marquer très peu malgré son coloris noir. Cette différence notable n'empêche cependant pas l'Aspire V5 d'afficher quasiment le même poids sur la balance que son cousin le M3 : avec 2,23 Kg, c'est l'ordinateur portable le plus léger de nos 6 modèles en test. Quant au niveau de la finition, l'Aspire V5 est un cran en dessous de l'ultrabook XL de la marque : le plastique qui se déboîte autour d'un écran qui vibre à chaque mouvement du PC... Tout ça n'est pas franchement rassurant.
De l'écran justement parlons-en : Acer a choisi une dalle brillante très sujette aux reflets. Toutefois, le bilan n'est pas si catastrophique que ça étant donné la qualité relativement correcte de la dalle. Avant calibration, c'est lumineux (256 cd/m²) et contrasté (251:1) malgré des noirs un peu délavés (1,02 cd/m²). La colorimétrie est en revanche très moyenne : nous avons relevé un Delta E moyen à 10,8. Après calibration à 200 cd/m² en revanche, la mesure passe à 0,9, tandis que les noirs reprennent de la vigueur (0,88 cd/m²) pour un contraste qui reste plutôt bon à 227:1. Pour un écran de portable à moins de 600 euros, ces résultats sont tout à fait satisfaisants.
Configuration matérielle
Si Acer se démarque de la concurrence par l'utilisation d'un châssis plus fin et plus léger, le constructeur fait également cavalier seul en ce qui concerne le choix du processeur. La marque est en effet la seule à faire le pari du CPU à basse consommation, puisque c'est le Core i3-2367M qui officie au sein de l'Aspire V5. Gravé en 32 nm, il dispose d'une enveloppe thermique de 17 W, ce qui implique de fait une consommation théoriquement moindre par rapport aux processeurs des autres portables de ce comparatif. Pour parvenir à ce résultat, la fréquence des deux cœurs de ce CPU est forcément réduite et ne dépassera pas 1,4 GHz puisque, pour rappel, les Core i3 ne disposent pas de Turbo. C'est peu.Côté graphique, en plus du HD 3000 qui accompagne le processeur d'Intel, Acer a choisi d'utiliser le GeForce GT 620M de NVIDIA. Une puce dédiée compatible DirectX 11.1, dotée de 96 noyaux CUDA fonctionnant à 625 MHz, et de 1 Go de mémoire DDR3 cadencée à 900 MHz. Une puce graphique qui bénéficie ici de la technologie Optimus du caméléon, prévue pour réduire de façon drastique la consommation de la puce graphique lorsque celle-ci n'est pas utilisée.
Ces deux composants sont épaulés par 4 Go de mémoire vive de type DDR3 fonctionnant à 1 333 MHz alors que sur la partie stockage, Acer s'est montré fort peu généreux : 320 Go seulement pour le Seagate Momentus Thin qui équipe le V5. Là aussi, c'est trop peu... Trop faible également la capacité de la batterie qui, avec ses 36,9 Wh, est la plus faiblement dimensionnée de ce comparatif. Acer a probablement imaginé qu'avec son processeur basse consommation, cette capacité suffirait. Les tests nous démontreront le contraire...
Le reste de l'équipement ne souffre que de deux véritables défauts. La webcam présente sur l'Aspire V5, d'une part, produit des clichés certes dotés de 720 lignes, mais dont la qualité reste très moyenne, particulièrement lorsque l'éclairage est faible. Car même lorsque la lumière est suffisante, le contraste est trop exagéré. Quant aux enceintes de ce portable, elle délivre un son qui fait vibrer le PC à mi-puissance et sature au niveau des voix, malgré la présence de la technologie Dolby Advanced Audio v2 et d'un logiciel permettant un grand nombre de réglages.
Pas de soucis par ailleurs : lecteur de cartes SD et MMC, circuit sans fil compatible Bluetooth 4.0 et Wi-Fi 802.11n, 2 ports USB 2.0 et un troisième en USB 3.0 (dont on apprécie le positionnement à l'avant), prise HDMI, entrée-sortie audio, graveur DVD...
Seule particularité engendrée par la finesse du châssis de cet Aspire V5 : l'absence de port VGA et Ethernet. Heureusement, Acer a prévu un adaptateur idoine pour vous permettre de bénéficier tout de même de ces connectiques. Un choix que nous trouvons pertinent, puisque le Wi-Fi est roi en mobilité et que le port VGA est de moins en moins utilisé.
A l'usage, ergonomie
Si au niveau design les Aspire M3 et V5 se ressemblent un peu, côté ergonomie, c'est du copier-coller ! Du moins en apparence. Concernant le clavier, pas de surprise, les deux modèles sont identiques. La plupart des touches sont suffisamment larges (et même très large pour la touche « Entrée »), même si les touches Tabulation et la touche Maj, à gauche du clavier, auraient mérité un peu plus de places. Le pavé directionnel est également bien trop petit. La saisie reste toutefois agréable, notamment grâce au bon espacement entre les touches, même si certains seront probablement gênés par la course relativement faible de ces dernières.Peu d'originalité au niveau des raccourcis-clavier : la luminosité et le volume sonore sur les touches directionnelles, l'activation ou la désactivation des circuits sans fil, du touchpad, de la sortie externe ou du son sur les touches de fonction.
En apparence, le touchpad est identique à celui présent sur l'Aspire M3 : les dimensions sont les mêmes et, au passage, les plus généreuses de ce comparatif, notamment en hauteur. Au niveau de la gestion de ce dispositif en revanche, ce ne sont pas les pilotes Elan Smart-Pad qui officient, mais bien le ClickPad de Synaptic. Le résultat reste tout à fait semblable et l'absence de boutons physique ne gène pas, le touchpad étant cliquable sur les 3/4 de sa surface. La gestion du mutlitouch est correcte, sans plus : en plus d'être limitée (pas de geste à 3 doigts, pas de défilement horizontal), une fonction comme le zoom notamment nous semble un peu poussive. La faute au processeur ?
Côté suite logicielle, Acer fournit quelques utilitaires pour certains plutôt utiles. C'est le cas notamment des Acer eRecovery Management et Backup Manager, qui ont pour fonction de créer un disque de restauration, comprenant si besoin est les pilotes pour le premier, afin de réinstaller votre ultrabook avec les paramètres d'usine, alors que le second est un vrai logiciel qui sauvegarde vos fichiers ou l'état de votre système au moment où vous l'exécutez.
L'Acer Updater a également son utilité, puisqu'il vous permet de mettre à jour simplement votre machine sans avoir à vous connecter sur le site d'Acer. A ne pas confondre avec l'Instant Update, qui s'occupe de télécharger vos emails ou de rafraichir une page Web lors de la sortie de mise en veille. Un procédé qui ne fonctionne qu'avec les applications Microsoft que sont Outlook et Internet Explorer.
Notez également la présence plus anecdotique de la suite multimédia clear.fi d'Acer, avec clear.fi media et clear.fi photo, du Cyberlink MediaEspresso, capable de convertir très simplement vos médias.
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