Samsung Galaxy A5 (2016)
Les plus Excellente Autonomie, design, écran AMOLED parfaitement maîtrisé
Les moins Performances ric-rac en jeu, TouchWiz vieillissant, un poil trop cher
Sommaire
Nouvelle
année, nouvelle mise à jour de la gamme Galaxy A chez Samsung. Elle
s'inspire en 2016 très clairement des célèbres Galaxy S6. Avons-nous une
version low-cost du flaship comme au temps des versions "mini" ou à un
véritable téléphone équilibré, capable de faire de l'ombres aux Chinois
qui règnent en maître sur le segment ? Réponse dans ce test.
Renouvellement annuel pour la gamme Galaxy A de Samsung. Annoncés en
France dans le courant du mois de janvier 2015, les Galaxy A3, A5
et A7 (2015) se voulaient être des téléphones de milieu de gamme, avec
des finitions haut de gamme. Chose que la firme avait relativement bien
réussie l'année dernière.
Entretemps, l'eau a coulé sous les ponts pour Samsung et pas qu'un peu puisque la constructeur a sorti ses Galaxy S6. Encensé par la critique, le coréen capitalise sur son flagship avec ses Galaxy A de 2016 : ils reprennent quasiment trait pour trait les codes esthétiques du S6, à un tarif contenu de 399 euros pour le Galaxy A5 que nous testons aujourd'hui.
Samsung se positionne donc sur le même segment que l'année dernière, mais avec un design amélioré et des caractéristiques techniques mises à jour, mais toujours de milieu de gamme. La série est toutefois amputée cette année d'un modèle : le A7. Point de déclinaison phablet.
La firme arrive-t-elle une nouvelle fois à séduire avec le Galaxy A5 (2016) ? Réponse dans ce test.
Galaxy
Comme nous le disions en introduction. Il sera difficile de
distinguer un S6 d'un A5 à moins d'être particulièrement attentif. Les
angles sont légèrement plus droits, le bouton home est un peu moins
large et la trappe pour la carte SIM est plus longue puisqu'on peut
également y loger une carte SD. À l'arrière, le capteur cardiaque est
absent, et le capteur photo est moins proéminent. La seule vraie
différence est à chercher au niveau de la jonction de l'écran cette fois
en mode "2,5D", c'est-à-dire légèrement arrondis sur les côtés, comme
sur les iPhone 6 et 6S par exemple.
Les plus pointilleux regretteront peut-être une épaisseur un peu au-dessus des standards actuels avec 7,3 mm contre 6,8 sur le S6. Le poids passe également à 155 grammes, contre 138 sur le S6. Samsung propose quoi qu'il en soit, sur ce segment de prix entre 300 et 400 euros, les plus belles finitions du marché. Il vole ainsi la première place au Honor 7.
C'est devenu un standard aujourd'hui donc plus vraiment un critère de gradation, la qualité de l'écran l'est beaucoup plus. On constate une nouvelle fois que Samsung maîtrise désormais parfaitement la technologie AMOLED. Le A5 nous offre une dalle aussi bonne que celles des S6. C'est une comparaison pour le moins élogieuse puisque ce sont aujourd'hui les meilleurs écrans du marché, et a fortiori sous la barre des 400 euros.
Sans grande surprise, on retrouve donc des scores limites sur les benchmarks. Ils se traduisent par une expérience de jeu sans accroc. Si les plus gourmands sont légèrement dégradés graphiquement, le grand public y trouvera son compte.
Le plus embêtant est en fait d'apprendre que le téléphone ne peut pas fonctionner avec le Gear VR. La réalité virtuelle reste pour le moment réservée aux smartphones haut de gamme. En attendant que les puces moins performantes soient capables de gérer ces deux flux vidéo. De plus avec un écran 1080p, cela n'aurait pas nécessairement été très agréable à l'œil.
Pour ne rien gâcher, le téléphone se décharge très peu en veille. Nous avons laissé le A5 dans un tiroir un week-end, connecté au Wi-Fi (et donc recevant des notifications, mais sans carte SIM), et le téléphone n'avait perdu que quelques pourcents pendant ces deux jours, là où il n'est pas rare de retrouver un téléphone éteint le lundi matin. Comme cela ne suffisait visiblement pas, Samsung propose en plus de la recharge rapide : 82% de gagnés en une heure. La partie batterie est très clairement le point fort de ce A5.
Espérons que Samsung se décide à proposer rapidement Android 6.0 qui améliore encore plus cet aspect avec "Doze". Voilà qui laisse présager du meilleur pour le S7. Avec ses 16 Go mémoire interne, le stockage sera limité (11 Go sont au libre usage de l'utilisateur), mais Samsung a eu la bonne idée de proposer un slot MicroSD pour gagner de l'espace en cas de besoin.
Rien à signaler pour la caméra frontale 5 mpx qui fera son office. Sur la partie vidéo, on s'étonne de voir qu'aucun réglage, ni mode de prise de vue n'est disponible ; on filmera en 1080p à 30ips. Point. Pour sa gamme de prix, le A5 offre donc un résultat satisfaisant en dépit de cette absence. Rien à signaler non plus côté son. C'est un haut-parleur de smartphone, ni plus ni moins.
On pourra certes lui reprocher des performances 3D légèrement en retrait ou une surcouche TouchWiz qui, malgré sa refonte au lancement des S6, mériterait toujours un rafraîchissement. Le terminal n'en reste pas moins excellent pour 400 euros ce qui en fait un "no brainer" si vous cherchez dans cette gamme de prix. Dommage qu'il ne soit pas un poil moins cher pour devenir le milieu de gamme ultime de ce début d'année.
Entretemps, l'eau a coulé sous les ponts pour Samsung et pas qu'un peu puisque la constructeur a sorti ses Galaxy S6. Encensé par la critique, le coréen capitalise sur son flagship avec ses Galaxy A de 2016 : ils reprennent quasiment trait pour trait les codes esthétiques du S6, à un tarif contenu de 399 euros pour le Galaxy A5 que nous testons aujourd'hui.
Samsung se positionne donc sur le même segment que l'année dernière, mais avec un design amélioré et des caractéristiques techniques mises à jour, mais toujours de milieu de gamme. La série est toutefois amputée cette année d'un modèle : le A7. Point de déclinaison phablet.
La firme arrive-t-elle une nouvelle fois à séduire avec le Galaxy A5 (2016) ? Réponse dans ce test.
Galaxy S6 A5
Comme nous le disions en introduction. Il sera difficile de
distinguer un S6 d'un A5 à moins d'être particulièrement attentif. Les
angles sont légèrement plus droits, le bouton home est un peu moins
large et la trappe pour la carte SIM est plus longue puisqu'on peut
également y loger une carte SD. À l'arrière, le capteur cardiaque est
absent, et le capteur photo est moins proéminent. La seule vraie
différence est à chercher au niveau de la jonction de l'écran cette fois
en mode "2,5D", c'est-à-dire légèrement arrondis sur les côtés, comme
sur les iPhone 6 et 6S par exemple.
A5 à gauche, S6 Edge à droite.
On
retrouve ces faces avant et arrière en Gorilla Glass (4) du S6 et ces
tranches en aluminium avec une petite nervure. Nous encensions les choix
esthétiques du Coréen sur les vaisseaux amiraux, cela ne changera pas
avec la série A. Le résultat est plus que convaincant. L'assemblage est
précis, les finitions au top et il s'en dégage une impression de
solidité indéniable. Seul problème, en dépit d'un traitement le verre
marque tout de même sous les doigts.Les plus pointilleux regretteront peut-être une épaisseur un peu au-dessus des standards actuels avec 7,3 mm contre 6,8 sur le S6. Le poids passe également à 155 grammes, contre 138 sur le S6. Samsung propose quoi qu'il en soit, sur ce segment de prix entre 300 et 400 euros, les plus belles finitions du marché. Il vole ainsi la première place au Honor 7.
AMOLED Experience
Le Galaxy A5 reprend l'écran Super AMOLED du S6 en gagnant 0,1 pouce pour atteindre 5,2 pouces. Sa définition est en revanche dégradée par rapport au flagship avec "seulement" du Full HD (1920 x 1080). Cela donne une résolution de 423 ppi, largement de quoi avoir des pixels invisibles.C'est devenu un standard aujourd'hui donc plus vraiment un critère de gradation, la qualité de l'écran l'est beaucoup plus. On constate une nouvelle fois que Samsung maîtrise désormais parfaitement la technologie AMOLED. Le A5 nous offre une dalle aussi bonne que celles des S6. C'est une comparaison pour le moins élogieuse puisque ce sont aujourd'hui les meilleurs écrans du marché, et a fortiori sous la barre des 400 euros.
Performances de milieu de gamme
L'autre poste de réduction de dépense est le moteur. Point d'Exynos de luxe ici, Samsung se contente d'un Exynos 7580 doté de 8 cœurs ARM Cortex-A53 (et non A57) cadencés à 1,6 GHz. La quantité de RAM est également réduite avec 2 Go, contre 3 sur le S6.Sans grande surprise, on retrouve donc des scores limites sur les benchmarks. Ils se traduisent par une expérience de jeu sans accroc. Si les plus gourmands sont légèrement dégradés graphiquement, le grand public y trouvera son compte.
Le plus embêtant est en fait d'apprendre que le téléphone ne peut pas fonctionner avec le Gear VR. La réalité virtuelle reste pour le moment réservée aux smartphones haut de gamme. En attendant que les puces moins performantes soient capables de gérer ces deux flux vidéo. De plus avec un écran 1080p, cela n'aurait pas nécessairement été très agréable à l'œil.
Autonomie au top
Si l'on perd légèrement en performances, l'avantage d'un processeur moins véloce et d'être moins vorace. Avec sa batterie de 2900 mAh, le Galaxy A5 possède une autonomie très appréciable. Dans le cadre d'une utilisation classique, le téléphone tiendra sans aucun problème la journée et demie de fonctionnement. Si vous n'êtes pas trop joueur, les deux journées pourront être atteintes. On remarque en effet que les jeux drainent très rapidement les accumulateurs. C'est tout à fait normal, mais la chose nous apparaît plus flagrante qu'à l'accoutumée.Pour ne rien gâcher, le téléphone se décharge très peu en veille. Nous avons laissé le A5 dans un tiroir un week-end, connecté au Wi-Fi (et donc recevant des notifications, mais sans carte SIM), et le téléphone n'avait perdu que quelques pourcents pendant ces deux jours, là où il n'est pas rare de retrouver un téléphone éteint le lundi matin. Comme cela ne suffisait visiblement pas, Samsung propose en plus de la recharge rapide : 82% de gagnés en une heure. La partie batterie est très clairement le point fort de ce A5.
Espérons que Samsung se décide à proposer rapidement Android 6.0 qui améliore encore plus cet aspect avec "Doze". Voilà qui laisse présager du meilleur pour le S7. Avec ses 16 Go mémoire interne, le stockage sera limité (11 Go sont au libre usage de l'utilisateur), mais Samsung a eu la bonne idée de proposer un slot MicroSD pour gagner de l'espace en cas de besoin.
Photos à la hauteur
La logique se poursuit la partie photo avec des caractéristiques dégradées par rapport aux flagships. Samsung troque les 16 mpx de ses S6 pour 13 mpx sur le A5. L'ouverture est toujours fixée à f/1.9, l'optique est toujours stabilisée. Le résultat est donc convaincant. Il n'égale en revanche évidemment pas celui des Galaxy S6 / S6 Edge, surtout quand lumière manque comme on peut le voir ci-dessous, mais il est au niveau pour ce segment de prix. Samsung fait toutefois l'impasse sur un double flash, qui n'était de toute façon pas présent sur les S6.Rien à signaler pour la caméra frontale 5 mpx qui fera son office. Sur la partie vidéo, on s'étonne de voir qu'aucun réglage, ni mode de prise de vue n'est disponible ; on filmera en 1080p à 30ips. Point. Pour sa gamme de prix, le A5 offre donc un résultat satisfaisant en dépit de cette absence. Rien à signaler non plus côté son. C'est un haut-parleur de smartphone, ni plus ni moins.
Quasi sans-faute
Difficile de prendre ce A5 2016 en défaut. Design et finitions irréprochables, écran maîtrisé et lumineux, autonomie vraiment bonne. Le fabricant parachève en plus son œuvre proposant un capteur d'empreinte (absent du A3) qui fonctionne sans accroc et une prise en charge de la 4G+ toujours bienvenue. Samsung nous sert un quasi-sans-faute avec son A5 (2016).On pourra certes lui reprocher des performances 3D légèrement en retrait ou une surcouche TouchWiz qui, malgré sa refonte au lancement des S6, mériterait toujours un rafraîchissement. Le terminal n'en reste pas moins excellent pour 400 euros ce qui en fait un "no brainer" si vous cherchez dans cette gamme de prix. Dommage qu'il ne soit pas un poil moins cher pour devenir le milieu de gamme ultime de ce début d'année.
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