Honor 7
Les plus Prix attractif, écran à la hauteur, finitions améliorées, capteur d'empreinte très réactif
Les moins Performances graphiques, des bonnes idées mal appliquées
Sommaire
Honor,
la filiale de Huawei revient sur le devant de la scène en cette rentrée
avec son nouveau fer de lance, simplement baptisé Honor 7. Il succède
au sympathique Honor 6 sorti l'année dernière et se pare d'une nouvelle
robe tout en aluminium ou presque pour symboliser une montée en gamme.
Symbole seulement ou le reste suit-il ? Réponse de ce test.
Après le Honor 6 fin 2014, la filiale de Huawei revient sur le marché
européen avec une nouvelle mise à jour majeure de son téléphone,
simplement baptisée Honor 7. Ce nouveau smartphone a la lourde tâche de
transformer l'essai de son prédécesseur plutôt bien accueilli par la
critique en dépit de quelques défauts, notamment au niveau des
finitions, en témoigne notre test.
Il faut croire que la marque a entendu les critiques puisqu'avec le 7, Honor opère une légère montée en gamme en utilisant de l'aluminium comme principal matériau pour la robe. La firme ajoute également une fonction qui semble de plus en plus incontournable sur les terminaux haut de gamme : le capteur d'empreinte.
En adoptant ces codes, Honor envoie un message clair : c'est une marque capable de proposer des terminaux haut de gamme, et non pas une simple filiale d'une marque chinoise. Une origine synonyme bien souvent de produit à bas coût, dont la qualité laisse à désirer. Une réflexion à la va-vite qui n'est plus franchement d'actualité, mais les clichés sont tenaces, surtout quand le smartphone devient un produit statutaire, au même titre qu'une voiture ou qu'une montre.
Le Honor 7 est-il une nouvelle preuve que ce cliché n'a plus de raison d'être ? Réponse dans ce test.
Toujours est-il qu'une fois en main, le Honor 7 se montre fort agréable. C'est le bénéfice principal de l'aluminium. Les légères courbures de la face arrière sur le côté permettent d'épouser un peu plus le bout des doigts, ce qui fait qu'ils reposent un peu plus naturellement. Le reste du design est assez carré, ce qui peut avoir tendance à faire un peu mal si l'on tient fermement le smartphone en main, ou qu'il appuie sur la main pour une raison ou pour une autre.
Le bloc écran vient s'enchâsser dans cette coque en aluminium, créant un petit décalage qui n'est pas sans rappeler ce que l'on trouve sur un HTC One M9. Sauf qu'HTC le fait avec un cadre en métal, et non en plastique, c'est qui était un peu plus joli. Toutefois, on ne peut pas vraiment reprocher à Honor d'avoir du plastique à l'avant, nous sommes sur des gammes de prix bien différentes et d'autres marques dont Apple et Samsung ne s'embarrassent pas de ce raffinement. On remarquera cependant que l'objet est un peu lourd avec 157 grammes contre 138 pour un Galaxy S6 par exemple, et surtout épais avec 8,5 mm... auxquels il faudra ajouter environ 1 mm pour l'appareil photo.
On regrette tout de même la présence de plastique nervuré en haut et bas du téléphone. Il faut bien faire passer les ondes, mais un seul "cache" en plastique aurait suffi. C'est un peu dommage, pas tant au toucher, puisque le gros du téléphone reste en métal, mais visuellement puisque cela brise l'unité du smartphone et donc l'effet "unibody". Le téléphone offre tout de même une prestation largement à la hauteur du prix, meilleure que le Honor 6 qui ne faisait pas franchement dans le détail au niveau des finitions. Il renvoie en plus un bon sentiment de solidité.
Bien évidemment avec 5,2 pouces le Honor 7 impose une utilisation à deux mains. La firme a toutefois eu la bonne idée de proposer un "mode une main" accessible en balayant de gauche à droite les boutons de navigation logiciels. Un plus appréciable que certains concurrents, qui jouent dans des gammes de prix supérieures, ont tendance à oublier.
Le Honor 7 propose en plus des bords relativement fins pour un ratio écran/bordures plutôt avantageux. On regrette tout de même qu'Honor n'ait pas fait le choix de boutons sensitifs sur la partie basse. Celle-ci semble perdue pour pas grand-chose, alors que les boutons logiciels occupent de la place sur l'écran.
Toujours est-il qu'à l'usage et dans les menus, il est difficile de prendre en défaut le téléphone qui fait preuve d'une réactivité sans faille, il en va de même pour la lecture vidéo. C'est dans les jeux que le processeur d'HiSilicon montre ses faiblesses. Problème récurrent sur les téléphones utilisant des puces HiSilicon, on ne sait pas vraiment pourquoi.
Pas question de bugs graphiques comme cela a pu être le cas il y a quelques années (sur le premier Ascend Mate par exemple), mais simplement des performances graphiques largement en deçà de celles arithmétiques. Il faudra donc faire des concessions pour les jeux, n'espérez pas avoir tous les effets visuels activés. Notons que tous les jeux ne sont pas logés à la même enseigne : "Modern Combat 5" tourne par exemple très bien, mais il faut préciser qu'il est préinstallé. On peut donc aisément imaginer qu'il a été optimisé.
Le Honor 7 embarque 16 Go de stockage interne. Une quantité franchement limite en 2015. Il faudra donc logiquement investir dans une carte SD pour être plus à l'aise, dans la limite de 128 Go. L'emplacement peut aussi accueillir une seconde SIM. Il faudra donc faire un choix : soit plus de mémoire, soit une deuxième SIM, mais pas les deux en même temps. Le slot SIM principal est quant à lui prévu pour une Nano-SIM. Pensez-y avant de commander le téléphone.
Cette flexibilité va permettre d'allonger sensiblement la durée de fonctionnement de l'appareil loin d'une prise, si l'on fait le choix de la sobriété poussée à l'extrême. En pratique, et dans le cadre d'un usage normal, avec quelques applications en tâche de fond, comme ses mails la batterie tiendra sans problème une journée.
En conservant ces réglages la nuit, les accumulateurs auront donc tendance à se vider un peu plus rapidement que nécessaire, ce qui forcera une recharge quotidienne. En allant jusqu'au bout, Honor aurait pu mettre en place divers profils d'usage, avec par exemple un mode "nuit" où toutes les fonctions seraient désactivées, cela aurait - peut-être - pu permettre de passer deux jours loin d'une prise.
On pourra simplement reprocher son positionnement. Puisqu'il est à l'arrière, il faudra impérativement prendre son téléphone en main pour le déverrouiller ce qui peut être gênant quand on veut simplement jeter un œil à son téléphone posé sur une table. Certes, on peut utiliser le code, mais le capteur est tellement efficace que le code devient franchement pénible à taper, contrairement à d'autres smartphones, comme l'iPhone par exemple, où le gain de temps n'est pas vraiment sensible. C'est la rançon du succès dirons-nous.
Le vrai problème se trouve plutôt au niveau des fonctions annexes, résumées dans l'image ci-dessous. Sept fonctions au total, somme toute classiques. À l'usage la chose se révèle pratique, mais elle n'est pas exempte de défauts. De manière générale, il faudra veiller à ne pas faire glisser son doigt trop vite, sans quoi l'action ne sera pas reconnue et rien ne se passera.
C'est encore plus compliqué quand il s'agit d'un défilement vers le bas. Le capteur photo étant proéminent, le doigt aura tendance à être légèrement surélevé, il ne touchera donc pas totalement le capteur de haut en bas et l'input ne sera pas reconnu. C'est assez rageant, car ce qui semblait être une bonne idée sur le papier demande un véritable effort pour être utilisé ce qui rend la chose un peu caduque en pratique.
L'autre problème a trait à la fonction "retour à l'écran d'accueil" activée en touchant rapidement le capteur. Il arrive de manière régulière que le doigt entre en contact avec le capteur, en jeux, ou lorsque l'on passe son téléphone à un ami pour lui montrer quelque chose, et l'on se retrouve sur l'écran d'accueil sans le vouloir. Pas franchement génial. Si bien que l'on conseillera en réalité de désactiver cette fonction. La possibilité de s'en servir comme déclencheur dans l'appli photo se montre en revanche sacrément efficace.
Autre élément différenciant, un bouton à tout faire situé sur la tranche. Honor appelle cela la touche intelligente, et elle se révèle franchement pratique, d'autant plus que l'on pourra la paramétrer pour faire à peu près tout et n'importe quoi, y compris lancer son application favorite. C’est un plus appréciable.
On regrettera tout de même l'absence de stabilisation optique, ce qui pose principalement des problèmes en vidéo (1080p à 30 fps max). Dommage, car le P8 de Huawei propose un OIS. Les selfies pourront être capturés avec le capteur frontal de 8 mégapixels. Là encore, le résultat est à la hauteur et profite en plus d'un Flash LED. Bien évidemment, on trouve tout un tas de filtres et de mode, dont le Light Painting hérité du P8, et le désormais classique mode "beauté" pour les autoportraits.
Côté son, pas de miracle avec un seul haut-parleur, l'autre "grille" cache en fait le micro. Le rendu ne sera évidemment pas grandiose, sans basse. On se contentera donc de s'en servir pour les conversations téléphoniques en haut-parleur, ou quand on n'a vraiment rien d'autre sous la main.
Il faut croire que la marque a entendu les critiques puisqu'avec le 7, Honor opère une légère montée en gamme en utilisant de l'aluminium comme principal matériau pour la robe. La firme ajoute également une fonction qui semble de plus en plus incontournable sur les terminaux haut de gamme : le capteur d'empreinte.
En adoptant ces codes, Honor envoie un message clair : c'est une marque capable de proposer des terminaux haut de gamme, et non pas une simple filiale d'une marque chinoise. Une origine synonyme bien souvent de produit à bas coût, dont la qualité laisse à désirer. Une réflexion à la va-vite qui n'est plus franchement d'actualité, mais les clichés sont tenaces, surtout quand le smartphone devient un produit statutaire, au même titre qu'une voiture ou qu'une montre.
Le Honor 7 est-il une nouvelle preuve que ce cliché n'a plus de raison d'être ? Réponse dans ce test.
Du mieux sur le design
Ceux qui connaissent Huawei ne seront pas franchement surpris par le design du téléphone de Honor. Le 7 s'inspire très clairement des codes adoptés par le Mate 7 de la maison mère. Il reprend en effet le châssis en aluminium et le capteur d'empreinte situé au dos de l'appareil. Il est placé juste sous le capteur photo, ce qui pose quelques problèmes, nous y reviendrons plus tard.Toujours est-il qu'une fois en main, le Honor 7 se montre fort agréable. C'est le bénéfice principal de l'aluminium. Les légères courbures de la face arrière sur le côté permettent d'épouser un peu plus le bout des doigts, ce qui fait qu'ils reposent un peu plus naturellement. Le reste du design est assez carré, ce qui peut avoir tendance à faire un peu mal si l'on tient fermement le smartphone en main, ou qu'il appuie sur la main pour une raison ou pour une autre.
Le bloc écran vient s'enchâsser dans cette coque en aluminium, créant un petit décalage qui n'est pas sans rappeler ce que l'on trouve sur un HTC One M9. Sauf qu'HTC le fait avec un cadre en métal, et non en plastique, c'est qui était un peu plus joli. Toutefois, on ne peut pas vraiment reprocher à Honor d'avoir du plastique à l'avant, nous sommes sur des gammes de prix bien différentes et d'autres marques dont Apple et Samsung ne s'embarrassent pas de ce raffinement. On remarquera cependant que l'objet est un peu lourd avec 157 grammes contre 138 pour un Galaxy S6 par exemple, et surtout épais avec 8,5 mm... auxquels il faudra ajouter environ 1 mm pour l'appareil photo.
On regrette tout de même la présence de plastique nervuré en haut et bas du téléphone. Il faut bien faire passer les ondes, mais un seul "cache" en plastique aurait suffi. C'est un peu dommage, pas tant au toucher, puisque le gros du téléphone reste en métal, mais visuellement puisque cela brise l'unité du smartphone et donc l'effet "unibody". Le téléphone offre tout de même une prestation largement à la hauteur du prix, meilleure que le Honor 6 qui ne faisait pas franchement dans le détail au niveau des finitions. Il renvoie en plus un bon sentiment de solidité.
Affichage à la hauteur
On peut en tout cas féliciter la marque pour son écran Full HD de 5,2 pouces, soit une résolution de 423 ppi. Largement de quoi avoir des pixels invisibles, mais c'est désormais presque une norme. L'écran a surtout le mérite d'offrir une bonne restitution des couleurs, même s'il a tendance à tirer très légèrement vers le rouge. Rien de bien dramatique ceci dit. Apprécions également les larges angles de vision rendus possibles grâce à l'écran IPS.Bien évidemment avec 5,2 pouces le Honor 7 impose une utilisation à deux mains. La firme a toutefois eu la bonne idée de proposer un "mode une main" accessible en balayant de gauche à droite les boutons de navigation logiciels. Un plus appréciable que certains concurrents, qui jouent dans des gammes de prix supérieures, ont tendance à oublier.
Le Honor 7 propose en plus des bords relativement fins pour un ratio écran/bordures plutôt avantageux. On regrette tout de même qu'Honor n'ait pas fait le choix de boutons sensitifs sur la partie basse. Celle-ci semble perdue pour pas grand-chose, alors que les boutons logiciels occupent de la place sur l'écran.
Performances graphiques en berne
Pour son Honor 7, Huawei est allé directement chercher son processeur chez une de ses filiales : HiSilicon. On retrouve la puce haut de gamme de la firme en la personne du Kirin 935, puce que l'on trouve également dans le Huawei P8. Il s'agit d'un processeur haut de gamme composé de huit cœurs ARM Cortex-A53 : quatre à 2,2 GHZ et quatre à 1,5 GHz qui seront utilisés en fonction des besoins. On remarquera donc l'absence de cœurs A57, censés être à l'heure actuelle les plus performants chez ARM, on en retrouve d'ailleurs quatre (sur huit) dans le très haut de gamme Snapdragon 810 de Qualcomm.Toujours est-il qu'à l'usage et dans les menus, il est difficile de prendre en défaut le téléphone qui fait preuve d'une réactivité sans faille, il en va de même pour la lecture vidéo. C'est dans les jeux que le processeur d'HiSilicon montre ses faiblesses. Problème récurrent sur les téléphones utilisant des puces HiSilicon, on ne sait pas vraiment pourquoi.
Pas question de bugs graphiques comme cela a pu être le cas il y a quelques années (sur le premier Ascend Mate par exemple), mais simplement des performances graphiques largement en deçà de celles arithmétiques. Il faudra donc faire des concessions pour les jeux, n'espérez pas avoir tous les effets visuels activés. Notons que tous les jeux ne sont pas logés à la même enseigne : "Modern Combat 5" tourne par exemple très bien, mais il faut préciser qu'il est préinstallé. On peut donc aisément imaginer qu'il a été optimisé.
Le Honor 7 embarque 16 Go de stockage interne. Une quantité franchement limite en 2015. Il faudra donc logiquement investir dans une carte SD pour être plus à l'aise, dans la limite de 128 Go. L'emplacement peut aussi accueillir une seconde SIM. Il faudra donc faire un choix : soit plus de mémoire, soit une deuxième SIM, mais pas les deux en même temps. Le slot SIM principal est quant à lui prévu pour une Nano-SIM. Pensez-y avant de commander le téléphone.
Autonomie suffisante... qui aurait pu être meilleure
Reste enfin l'autonomie. Plus que sur sa batterie de 3100 mAh, Honor mise surtout sur toute une série d'optimisations et de réglages pour allonger l'autonomie de son téléphone. Par défaut, les applications gourmandes ne seront par exemple pas autorisées à fonctionner en tâche de fond. On trouve accessoirement un mode économie d'énergie.Cette flexibilité va permettre d'allonger sensiblement la durée de fonctionnement de l'appareil loin d'une prise, si l'on fait le choix de la sobriété poussée à l'extrême. En pratique, et dans le cadre d'un usage normal, avec quelques applications en tâche de fond, comme ses mails la batterie tiendra sans problème une journée.
En conservant ces réglages la nuit, les accumulateurs auront donc tendance à se vider un peu plus rapidement que nécessaire, ce qui forcera une recharge quotidienne. En allant jusqu'au bout, Honor aurait pu mettre en place divers profils d'usage, avec par exemple un mode "nuit" où toutes les fonctions seraient désactivées, cela aurait - peut-être - pu permettre de passer deux jours loin d'une prise.
Un capteur d'empreinte intelligent, mais pas trop
C'est une nouveauté sur laquelle Honor mise beaucoup pour assurer la promotion de son téléphone : le capteur d'empreinte. Situé au dos de l'appareil, celui-ci a deux éléments de distinction par rapport à la concurrence : il est (très) rapide et peut faire office de surface tactile permettant d'activer quelques fonctions. Sur la rapidité, il n'y a rien à redire. Honor réussit complètement son pari. C'est même bluffant la première fois que l'on s'en sert.On pourra simplement reprocher son positionnement. Puisqu'il est à l'arrière, il faudra impérativement prendre son téléphone en main pour le déverrouiller ce qui peut être gênant quand on veut simplement jeter un œil à son téléphone posé sur une table. Certes, on peut utiliser le code, mais le capteur est tellement efficace que le code devient franchement pénible à taper, contrairement à d'autres smartphones, comme l'iPhone par exemple, où le gain de temps n'est pas vraiment sensible. C'est la rançon du succès dirons-nous.
Le vrai problème se trouve plutôt au niveau des fonctions annexes, résumées dans l'image ci-dessous. Sept fonctions au total, somme toute classiques. À l'usage la chose se révèle pratique, mais elle n'est pas exempte de défauts. De manière générale, il faudra veiller à ne pas faire glisser son doigt trop vite, sans quoi l'action ne sera pas reconnue et rien ne se passera.
C'est encore plus compliqué quand il s'agit d'un défilement vers le bas. Le capteur photo étant proéminent, le doigt aura tendance à être légèrement surélevé, il ne touchera donc pas totalement le capteur de haut en bas et l'input ne sera pas reconnu. C'est assez rageant, car ce qui semblait être une bonne idée sur le papier demande un véritable effort pour être utilisé ce qui rend la chose un peu caduque en pratique.
L'autre problème a trait à la fonction "retour à l'écran d'accueil" activée en touchant rapidement le capteur. Il arrive de manière régulière que le doigt entre en contact avec le capteur, en jeux, ou lorsque l'on passe son téléphone à un ami pour lui montrer quelque chose, et l'on se retrouve sur l'écran d'accueil sans le vouloir. Pas franchement génial. Si bien que l'on conseillera en réalité de désactiver cette fonction. La possibilité de s'en servir comme déclencheur dans l'appli photo se montre en revanche sacrément efficace.
Autre élément différenciant, un bouton à tout faire situé sur la tranche. Honor appelle cela la touche intelligente, et elle se révèle franchement pratique, d'autant plus que l'on pourra la paramétrer pour faire à peu près tout et n'importe quoi, y compris lancer son application favorite. C’est un plus appréciable.
Il manque juste un OIS
Pour les photos, Honor a prévu un capteur de 20 mégapixels ouvrant à F/2.0. Le job est assuré au quotidien. Que cela soit en extérieur comme en intérieur, le capteur ne présente pas défaut majeur, on notera cependant, dans quelques cas, une balance des blancs un peu hasardeuse, sans être dramatique. Le flash a double température ne brûle pas les images, c'est un bon point.On regrettera tout de même l'absence de stabilisation optique, ce qui pose principalement des problèmes en vidéo (1080p à 30 fps max). Dommage, car le P8 de Huawei propose un OIS. Les selfies pourront être capturés avec le capteur frontal de 8 mégapixels. Là encore, le résultat est à la hauteur et profite en plus d'un Flash LED. Bien évidemment, on trouve tout un tas de filtres et de mode, dont le Light Painting hérité du P8, et le désormais classique mode "beauté" pour les autoportraits.
Côté son, pas de miracle avec un seul haut-parleur, l'autre "grille" cache en fait le micro. Le rendu ne sera évidemment pas grandiose, sans basse. On se contentera donc de s'en servir pour les conversations téléphoniques en haut-parleur, ou quand on n'a vraiment rien d'autre sous la main.
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